Jean-Marie Tézé a porté les yeux de la foi sur la création artistique dont la contemplation, comme la prière, ouvre une voie vers Dieu. Le 9 juillet 2012, nous avons perdu avec lui un compagnon artiste.
Quelques portes de tabernacles :
Le Buisson ardent
« Moïse regarda : le buisson était embrasé, mais le buisson ne se consummait pas… Quel est ton Nom ? Je suis Qui Je Suis. » Exode3,2..14
Le motif sculpté trouve son inspiration dans le récit du buisson ardent dans le livre de l’Exode.
Cette porte pleine de tabernacle est celle de la Chapelle de la Communauté Pierre Favre, à la Maison des étudiants jésuites de la rue Blomet.
Il en existe une version ajourée, rue de Varenne.
Porte de Tabernacle au Centre spirituel Manrèse (Clamart) :
Tabernacle à Biviers :
Porte de tabernacle au camp des Loges :
Tabernacles au Mans et à Purpan :
Tabernacle à Nantes :
Jean-Marie Tézé s’exprimant sur ses œuvres :
Préface de Jean-Marie Tézé à un album de dessins de Jano Xhenseval, peintre :
Lignes vives, alertes, ailées, dont s’enlacent les corps quand frissonnent les robes, mais où se prend l’espace et se risque l’esprit, quand dans l’épaisseur des choses il se fraye des chemins inexplorés. Car ces lignes dessinées que sont-elles sinon les limites des choses ? Et celles-ci que sont-elles sinon l’endroit repérable dont l’envers recelle tous les aléas auxquels s’expose la main funambule dès qu’elle s’élance follement sur la feuille blanche ? Acrobatie, danse, pur jeu de la main jouissant de ses prises et qui s’éprend d’elle-même au moment où elle se risque et s’invente des chemins de liberté.
Quelques masques de Jean-Marie Tézé
Jeune homme antique :
Esther :
Une femme : l’abîme intime :
L’insinueux :
Visage prismatique :
Le rapace au nez pointu :
L’attentif, attristé, par ce qu’il voit :
> En savoir + :
DVD « Au coeur du sensible », 22,75 €, aux Editions facultés jésuites de Paris
Vendu aussi en Librairie et au Centre Sèvres et à la Procure
Jean-Marie Tézé décrit les chemins d’un voyage intime. Un voyage qui naît avec la grâce du mouvement des fresques moyenâgeuses de Tavant où se laisse pressentir la plénitude du don… un voyage qui plonge dans la « glauca notte » du mausolée de Galla Placidia, profonde nuit bleu-vert, où se révèle pourtant son sens caché… un voyage qui s’éclaire à la lumière du Christ transfiguré de Théophane le Grec… un voyage qui se prolonge au plus près du sensible, avec la lumière des impressionnistes qui convoquent la sensation pure en initiant une grammaire de formes et de couleurs… un voyage enfin dans les montagnes d’un Cézanne, tendu vers l’au-delà de l’œuvre déjà réalisée…
Sur ce chemin où le spirituel et l’art se lient et s’unissent, où la lumière sait parfois être l’ombre de Dieu, où les mots savent danser, il y a la toile tendue de l’artiste, suaire invisible qui porte en filigrane le visage de l’homme. » Territoire sacré » de Jean-Marie, sculpteur. Visages aimés, sculptés, corps sujet et non objet. Au cœur de la création de l’homme et du sculpteur.
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