La suppression de la Compagnie

Proscriptions, bannissements et suppressions

Les proscriptions : 1724 ( Chine, Perse ).

Le « Traité des Limites » (entre l’Espagne et le Portugal ) lèse très fortement les « Réductions » du Paraguay. Il s’ensuit une guerre : la Guerre des Guaranis, en 1750. Et, en 1759, les jésuites sont bannis du Portugal. Ils seront ignominieusement traités. En France, les jésuites sont attaqués par les jansénistes, les « philosophes », les parlementaires et les « gallicans ». Une malheureuse affaire financière (« l’affaire LAVALETTE ») constituera une bonne occasion et, en 1763, les jésuites sont bannis de France.

Médaille allemande : Les jésuites chassés par le Christ

En 1767, ce sera le tour de ceux d’Espagne et du Royaume de Naples. Enfin, en 1773, la Compagnie de Jésus est supprimée, dans l’ensemble du monde, par le Pape Clément XIV, sous la pression des Bourbons. Le Père Général mourra prisonnier au Château Saint-Ange à Rome.

Un « petit reste »

En Russie, Catherine II refuse de promulguer le décret pontifical. De même, en Prusse, Frédéric II. Les jésuites purent vivre librement dans ces deux pays.

Le père Pierre Picot de Clorivière

En France, le Père de CLORIVIERE prépare la relève avec les prêtres de la « Société du Cœur de Jésus ». – Pendant les heures sombres de la Terreur, 23 des « anciens » Jésuites furent victimes des « Massacres de Septembre » (1792) : dont les Bienheureux Jacques BONNAUD, Guillaume DELFAUD et Alexandre LANFANT.