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Silence de Martin Scorsese : notre dossier de presse

film silence scorseseÀ l’occasion de la sortie du film Silence en France, le 8 février 2017, quelques pistes de réflexion et éléments historiques.

Le film Silence a été présenté à Rome, à la fin du mois de novembre, en séance spéciale devant 400 jésuites. Un des invités était le jésuite américain James Martin, qui a conseillé les acteurs avant le tournage. Après avoir vu le film, James Martin l’a qualifiée d’« oeuvre maîtresse, qui montre parfaitement les difficultés de la foi et du voyage spirituel des hommes ». Selon le jésuite, elle résonnera avec les gens, croyants comme non croyants.

Il s’agit d’une des sorties les plus attendues de l’année. Le célèbre réalisateur de films – Mean Streets (1973), Taxi driver (1976), La dernière tentation du Christ (1988) ou Le loup de Wall Street (2013) – revient avec cette oeuvre qui peut être considérée comme l’une des plus personnelles et originales de sa carrière.

> Télécharger le dossier de presse du film « Silence », de Martin Scorsese


Commentaires

7 réponses à “Silence de Martin Scorsese : notre dossier de presse”

  1. Antoine Courban

    On peut résumer ce film exceptionnel et déroutant, par une impression paradoxale et inconfortable qui finit par ne plus choquer notre raison: L’apostasie, elle-même, pourrait être, dans certains cas, un acte de foi. Et s’il en est ainsi c’est par l’effet incompréhensible du mystère de la grâce.
    Certains y verront une illustration de la relativité de toute vérité, mais ce film ne semble pas porter pas sur la vérité mais plutôt sur l’absolu de la foi.
    Certains se sentiront mal à l’aise car ils n’arriveront pas à prendre position, ni d’un côté ni de l’autre. Ce film oblige le spectateur à adopter la plus difficile des options métaphysiques: suspendre son jugement.
    D’autres diront que Scorsese a réussi l’exploit d’illustrer les célèbres paroles de l’Ecclésiaste: « Vanité des vanités, tout est vanité » …. Peut-être, mais à condition d’oublier la réalité de la grâce et son mystère.
    Est-ce le film d’un mystique? En tout cas, malgré son insoutenable dureté, ce film est une ode à la nature humaine, insaisissable, cruelle et grandiose à la fois.

  2. DURGET Jean-paul

    J’ai vu ce film bien trop long à mon avis pour en retirer quoi comme interrogation?
    SCorsnèse a un problème avec la religion c’est sur et vouloir poser le problème dans ce sens :épargner des vies ou apostasie? est un peu réducteur.
    Mon Oncle salesien a éét assassiné et martyrise pour sa foi au Viet Nam et il est allé au japon dans les années 30 il a eu les meilleurs rapports avec les bouddhistes qui ne sont aps une religion mais une philosophie permettant aux chrétiens d’apprendre la méditation source d’intériorité de leur Foi.
    Film à ne conseiller que du bout des lèvres et qui ne laissera pas un souvenir impérissable ..
    JIpé 42

  3. Magnifique film qui prouve que la foi a du mal à évacuer le coeur d’un croyant! Les jésuites partis évangéliser au Japon au XVIIe siècle forcent notre admiration. Ceux qui partent rejoindre leurs frères, ceux qui assistent à des tortures, ceux qui continuent à prier devant des scènes insupportables. On ressort de ce film avec des questions sur soi-même et ses valeurs. Merci à ceux qui ont guidé Scorcese vers un moment de l’Histoire à ne pas oublier!

  4. Claudia Garderet

    j’ai trouvé ce film sublime et bouleversant: il force l’admiration envers tous ces chrétiens qui subissent les pires tortures sans faiblir; il force la miséricorde envers ceux qui ont cédé à la violence, les lapsi. Il repose le problème qui a été posé dès les premiers temps du christianisme, après les périodes de persécution: faut-il pardonner à ceux qui ont cédé à la torture? En l’occurrence, le raffinement de cruauté des autorités japonaises consistait à faire torturer des convertis devant le prêtre missionnaire, en lui disant: si tu abjures, tu les sauve, si tu persistes, ils vont mourir à cause de toi.
    N’est-ce pas la même torture que certains musulmans extrémistes font subir aux otages qu’ils ont enlevés?

    1. Claudia Garderet

      Pardon pour une coquille qui s’est glissée dans mon texte. Je voulais écrire: si tu abjures, tu les sauves.

  5. Saadi

    Je partage l’ avis de Jlp42, je n’ai à aucun moment été touché par ce film, je pense que le jeu des acteurs y est pour quelque chose, ce sont des acteurs sans plus. Très intéressé par le problème des lapsis au 2eme et troisième siècles, je suis plus touché par la lecture des récits , tels qu’on les trouvent chez les pères de l’église que par les « horreurs » de monsieur Scorsese . Quand au dialogue final entre l’ancien professeur renégat et son élève, j’en attendais beaucoup plus et je l’ai trouvé bien plat. Puisque nous sommes dans l’année Schönberg :le débat entre Moise et Aaron , certes d’un autre ordre , est combien plus profond et bouleversant.
    Robert Saadi-Rendu

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