Le Centenaire de l’Armistice est l’occasion de rappeler le souvenir de tous ceux qui sont morts durant la Grande Guerre.
855 jésuites français furent mobilisés et engagés dès août 1914. Parmi eux, 163 sont morts pour la France. Certains jésuites étaient aumôniers militaires, mais cela ne représente qu’une petite partie.
Dès la fin d’août 1914, 498 jésuites français étaient déjà sous les drapeaux ; le 11 novembre 1918, 841 étaient passés par l’armée. En août 1919, 163 sont morts au service de la France : 25 aumôniers, 29 officiers, 35 sous-officiers, 20 caporaux ou brigadiers, 51 soldats et 3 infirmeries.
Des jésuites, soldats et aumôniers militaires
Les archives de la Province jésuite d’Europe occidentale francophone – situées à Vanves pour la France et à l’Université de Louvain-Leuven pour la Belgique francophone et le Luxembourg – sont riches dans ce domaine et les sources sont vastes et variées : photographies, listes, fiches d’état de service, médailles, lettres, fonds d’archives personnels des jésuites concernés, etc.
On peut citer, parmi tant d’autres jésuites qui ont combattu, Paul Doncoeur, Pierre Teilhard de Chardin, Louis Lenoir, Cléret de Langavant, le bienheureux Rupert Mayer…
Par ailleurs, le Collège Saint-Michel à Bruxelles, fut fermé sur ordre de l’occupant en 1917 parce que deux jésuites, les Pères Delehaye et Deharveng, collaboraient activement à La Libre Belgique clandestine. Le Père Eudore Devroye, recteur de l’institution, fut lui aussi régulièrement arrêté. (Source : Cathobel)
La Première Guerre mondiale vue par les revues jésuites
Pour approfondir
Des sites internet :
> Le Souvenir français d’Issy-les-Moulineaux : Les jésuites, la Grande guerre et Vanves
> Le diocèse aux Armées : portraits d’aumôniers militaires durant la Grande Guerre
Un ouvrage :
> Les Jésuites français dans la Grande Guerre. Témoins, victimes, héros, apôtres, de Marie-Claude Flageat, Paris, Le Cerf, coll. « Histoire religieuse de la France, 31 » 2008 603 p.