La religion excommuniée, du P. Pierre de Charentenay sj

Si, avec la Révolution française, le pouvoir politique fait ses premiers pas en dehors de l’influence de l’Église, c’est avec la loi de 1905 que la laïcité s’impose. Quarante ans plus tard, cette laïcité de séparation devient une laïcité de reconnaissance, où l’État fait vivre ensemble les diverses expressions religieuses, également reconnues et respectées.

Résumé de l’ouvrage

Mais, avec l’irruption de l’islam dans notre société française notamment, la fin du XXe siècle marque un glissement vers une idéologie de neutralité radicale, voire une « laïcité de suspicion »: tout ce qui est religieux est potentiellement fondamentaliste. C’est cette déviance de la laïcité, principe pourtant sain de séparation du temporel et spirituel, que l’auteur raconte et dénonce. En s’appuyant sur l’exemple de nombreux autres pays, il montre comment la laïcité à la française, plutôt que de se durcir, doit se réinventer et apporter des réponses aux enjeux d’aujourd’hui.

L’auteur

Passé par l’université new-yorkaise de Fordham et diplômé de l’IEP de Paris, le P. Pierre de Charentenay sj, a fréquenté les institutions européennes à Bruxelles, avant de devenir rédacteur en chef de la revue Etudes. Il s’envola ensuite pour les Philippines puis fut, à Rome, rédacteur à la Civiltà Cattolica. Il vit aujourd’hui à Marseille et enseigne à l’Institut Catholique de la Méditerranée. Il a déjà publié de nombreux ouvrages, dont Les nouvelles frontières de la laïcité (Paris, Desclée de Brouwer, 2009).

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Commentaires

2 réponses à “La religion excommuniée, du P. Pierre de Charentenay sj”

  1. Je suis surpris de la formulation « séparation du temporel et du spirituel » pour définir la laïcité.

    1. Laetitia Dieudonné

      Bonjour,
      J’ai transmis votre remarque au P. Pierre de Charentay, et voici sa réponse :
      « Je suis d’accord avec vous. La formule n’est pas exacte. Il aurait fallu parler de séparation entre les religions et l’Etat. Mais c’est un texte qui reste approximatif rédigé par des équipes de communication. Ce qui montre qu’il faut être plus rigoureux. Merci de votre remarque. »

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